Chaque année, le gouvernement wallon alloue plus de 490 millions d’euros au TEC soit 6.5% du budget wallon. 70% des frais de fonctionnement des TEC sont ainsi subventionnés avec de l’argent public.
Pour le groupe MR au parlement wallon, de telles dépenses doivent impliquer davantage de devoirs. Les citoyens sont en droit d’attendre de la part des TEC un service de qualité à la hauteur des investissements consentis.
« Les citoyens ne peuvent plus être pris en otage par les interruptions de services au sein des TEC. Que ce soit à cause d’une grève sauvage, de travaux ou encore d’aléas climatiques, l’usager doit pouvoir se déplacer librement. Il faut impérativement mettre en place un dispositif légal afin d’assurer la continuité du service public en cas de perturbations. » propose la Députée Valérie de Bue.
Et le Député François Bellot d’ajouter « D’après plusieurs experts, il est tout à fait possible d’organiser un service minimum à la SNCB. Il devrait donc en être de même avec les TEC à la Région Wallonne. Tout est une question de volonté et de courage politique ».
C’est avec l’objectif de rendre plus performante l’offre de transports publics en Wallonie que le groupe MR a déposé une proposition de décret visant à garantir la continuité du service public au sein du Groupe TEC. Cette proposition de décret est cosignée par les Députés de Bue, Bellot, Jeholet, Dodrimont, Maroy et Tzanetatos.