Le 23 octobre dernier, une nouvelle réunion se tenait au cabinet de la Ministre Frenault et un accord semblait s’être dégagé concernant le projet d’accord de répartition intra-belge de l’effort climatique (« burden sharing »). Quelques heures plus tard, il apparait que l’accord n’en est finalement pas un.
« Dans 31 jours se tiendra à Paris un sommet d’importance. La Belgique et ses régions y seront-elles couvertes de ridicule faute d’avoir su se mettre d’accord entre elles ou reste-t-il une possibilité afin de trouver une solution ? » a interrogé le député Jean-Luc Crucke en séance plénière du Parlement wallon.
- JL Crucke : Qu’en est-il ? Y a-t-il un accord ? Une proposition d’accord ? Un document signé ? Etes-vous prêt à le communiquer au Parlement
- Paul Furlan : Il n’y a pas d’accord signé mais un compte-rendu de réunion qui n’a été contesté par personne. Je suis prêt à le communiquer au Parlement
- Jl Crucke : A-t-on évoqué l’élément européen par rapport à la production restrictive ou pas ? Pas de réponse du Ministre
- Jl Crucke : S’il y a des sanctions ? Y aura t’a-t-il des amendes ? Quel en serait le montant ? Pas de réponse du Ministre
- Jl Crucke : Acceptez-vous de vous remettre à table ?
- Paul Furlan : Oui, il reste une ouverture mais si l’on rouvre le débat, il faut faire préempter l’avantage qu’obtiendrait une région qui aurait dépassé son objectif par rapport à une autre qui ne l’aurait pas atteint
Dans son analyse finale, le député MR Jean-Luc Crucke pointe dans le chef du Ministre Paul Furlan une erreur dans les négociations préalables : le Ministre aurait mieux fait de ne pas parler du potentiel dont disposait la Wallonie.