Willy Borsus et Philippe Dodrimont ont interrogé le Ministre de l’Environnement, Philippe Henry, sur la nouvelle législation qui est en préparation au sein du Gouvernement wallon sur l’usage du chlore dans les piscines et la manière dont elles pourront traiter et rejeter les eaux chlorées.
« D’après la législation à venir, outre la possibilité d’utiliser d’autres formes de désinfection que le chlore, des niveaux de vigilance, d’intervention et de fermeture sont prévus pour la lutte contre la légionellose et les chloramines dans l’air. Je m’en réjouis car ces modifications étaient réellement attendues par le secteur. » indique Willy Borsus.
Philippe Dodrimont ajoute: « Une autre mesure imposée par cette législation sera l’interdiction de rejeter des eaux trop chargées en chlore dans la nature. Si cela ne posera pas de problème lors des vidanges puisqu’il sera possible de déchlorer l’eau avant de la rejeter, la situation est différente concernant les eaux de surface qui se déversent dans le trop plein sans avoir été traitées au préalable. Une partie d’entre elles sont recyclées et réintégrées dans le circuit mais pour les autres, elles pourraient être rejetées avec un taux de chlore trop élevé pour la nouvelle législation. Il sera donc nécessaire pour les gestionnaires de ces piscines de réaliser les investissements adéquats, à savoir, un système de déchloration ou l’installation d’un bac de décantation à plusieurs niveaux,… »
A côté de quelques procédés simples exposés par le Ministre pour les établissements qui souhaitent atteindre la valeur limite prescrite pour le chlore actif contenue dans leurs eaux usées en eau de surface, Philippe Henry a annoncé que les nouvelles dispositions en matière de rejet d’eaux usées s’appliqueront aux établissements existants au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur des arrêtés.