En commission Énergie de ce matin, Georges-Louis Bouchez à interrogé le Ministre Furlan sur les résultats de l’étude de HEC et de l’Université de Gérone relative au « coût de l’énergie verte en Wallonie ». Il est revenu sur les subsides au renouvelable qui depuis 2003, et pour 20 ans, coûteront au total l’équivalent de 6,38 milliards à charge essentiellement des consommateurs wallons.
Or, si l’on compare la gestion du dossier renouvelable avec l’Allemagne (leader du renouvelable en Europe), l’énergie verte y est bien meilleure marché puisqu’une tonne de CO2 évitée grâce à l’électricité verte est subsidiée à 162 euros contre 425 en Wallonie, soit près de deux fois et demie moins cher. Et d’ailleurs bien au-delà des estimations de la Commission européenne pour qui une tonne de CO2 valorisée à 50 euros permettrait déjà d’assurer une transition énergétique vers un système durable.
Aussi, l’étude fait remarquer que le photovoltaïque a capté en Wallonie près de la moitié des subsides en 2012 alors que sa part relative de production ne s’élève qu’à 13 pour cent par rapport à l’ensemble du parc renouvelable wallon!
En somme, cette étude, comme la dernière du consultant Cap Gemini, revient clairement sur le dogmatisme écologiste du précédent ministre de l’Energie, Jean-Marc Nollet, dont le bilan montre bien que l’olivier a été beaucoup trop loin en termes de répercussion du coût du renouvelable sur les ménages.
Georges-Louis Bouchez s’est donc fait le porte-voix du MR pour qu’à présent l’on développe les énergies renouvelables en choisissant les options les moins onéreuses (isolation, entretien des chaudières, etc.) tout en respectant nos engagements européens. Dans ce sens, le MR s’est récemment inquiété de la suppression du caractère obligatoire des audits énergétiques qui garantissent pourtant l’utilité et la rentabilité des investissements énergétiques.
Il est temps que la facture des consommateurs soit une priorité de la politique énergétique en Wallonie tout en travaillant à la transition energetique. Georges-Louis Bouchez invite d’ailleurs Jean-Marc Nollet à soutenir le travail pragmatique et responsable du Gouvernement fédéral en la matière.