Une fois de plus, les bus wallons sont à l’arrêt. Une fois de plus, les usagers sont pris en otage. Une fois de plus, les étudiants, en pleine période d’examens, sont abandonnés par des syndicalistes irresponsables. Une fois de plus, il s’agit de mouvements incontrôlés qui méprisent les formes légales du droit de grève. « Ça suffit, la coupe est pleine. Combien de temps encore les usagers vont-ils devoir supporter les caprices insensés de quelques énergumènes qui tentent de faire régner la terreur devant les dépôts ? J’entends qu’à Charleroi et Liège, des chauffeurs ont voulu prendre leur service mais en ont été empêchés par des éléments incontrôlés, résolus à utiliser la force pour bafouer le droit au travail», déclare Pierre-Yves JEHOLET.
Le président du Groupe MR au Parlement de Wallonie exige que «le ministre-président Paul Magnette et le ministre de la Mobilité, Carlo Di Antonio, condamnent ces actions violentes et ouvrent de toute urgence des négociations afin de rétablir le service au plus vite. A défaut, je demande qu’on active le mécanisme de réquisition ».
Par ailleurs, face à la multiplication intempestive de ces actions, il est plus que nécessaire d’instaurer une continuité du service: « Je demande donc au Ministre Di Antonio d’inscrire cette obligation dans le Contrat de gestion des Tec. Des ministres cdH se sont prononcés pour de telles mesures dans les gouvernements précédents. Mais outre quelques déclarations de circonstance, ce parti ne fait rien pour assurer la continuité du service. Rappelons que, chaque année, la Région, c’est-à-dire le contribuable wallon, verse près d’un demi-milliard d’euros aux TEC !»