C’est en octobre 2003 que le Parlement de la Communauté française reconnaissait la langue des signes.
Chantal Bertouille a interrogé la Ministre wallonne de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances sur « le suivi de la reconnaissance de la langue des signes en Région wallonne ».
Les chiffres sont interpellants :
En Fédération Wallonie-Bruxelles, la situation de déficience auditive profonde concerne 25.000 adultes et 4.000 enfants de moins de 15 ans.
« Plusieurs formes d’intervention existent et sont prises en charge par l’AWIPH. Ses sevrices soutiennent des jeunes et des adultes, sourds ou malentendants ainsi que leur famille et leur entourage dans l’apprentissage et les activités de la vie quotidienne.» précise la Ministre.
La Région wallonne a aussi organisé une formation de base à la langue des signes à l’attention des agents de la fonction publique en contacts réguliers avec des personnes malentendantes.
A l’annonce de la préparation d’un projet d’arrêté relatif à l’agrément et au subventionnement des services d’interprétation en langue des signes, Chantal Bertouille ne peut que s’en réjouir. Elle sera attentive à l’avancement de cet arrêté d’autant qu’il prévoit de suivre aussi l’évolution technologique de la communication et en particulier, de l’interprétation à distance via la visiophonie.
Pour plus de détails, lisez ci-dessous le CRA (compte-rendu avancé) en pdf de la commission du mardi 3 juillet 2012, pages 37 et 38 .