Cette semaine, le Fédéral s’est positionné sur le plafonnement des salaires des patrons d’entreprises publiques: 290.000 euros bruts par dirigeant.
Le MR va plus loin et réclame depuis des années un cadastre des rémunérations des tops manager en Wallonie .
En effet, pour le MR, il est normal que les dirigeants des entreprises publiques et parapubliques wallonnes fassent l’objet d’un cadre pour que l’on puisse connaître exactement leurs rémunérations et ensuite en fixer un certain nombre de balises.
En mai 2012 déjà, Willy Borsus plaidait sur les ondes de Twizz radio: « Pour vraiment en avoir le cœur net, je demande au gouvernement wallon de publier le cadastre des rémunérations de tout ce qui retourne du parapublic wallon, et cela vaut également pour la Fédération Wallonie-Bruxelles ou pour la Région bruxelloise bien évidemment ! »
C’est sans compter les nombreuses interventions du Député Pierre-Yves Jeholet en commission des Affaires intérieures du Parlement wallon sur le sujet.
Depuis plus de quatre ans, le Député wallon se bat pour obtenir plus de transparence en matière de rémunérations des tops managers wallons et réclame un cadastre de ces rémunérations auprès du Ministre Paul Furlan.
Et c’est peu dire que l’on rame dans les rangs du Gouvernement wallon.
Tout au plus Furlan se positionne sur le plafonnement des salaires des patrons d’entreprises publiques pour faire de même en Wallonie qu’au Fédéral avec le salaire des patrons d’intercommunales à savoir 290.000 euros bruts contre les 245.000 euros bruts préconisés par le Ministre wallon du budget, André Antoine.
Quoi qu’il en soi, face à cette cacophonie de la majorité wallonne, Pierre-Yves Jeholet conclut: « Un cadastre des rémunérations se justifie, notamment pour voir s’il n’y a pas d’inégalités entre les intercommunales. Quant aux 290.000 euros de plafond, il aura deux conséquences: soit mettre en appétit ceux qui ne gagnent pas ça, soit on dira que ça ne sert à rien parce que, de toute façon la majorité des patrons d’intercommunales sont loin de gagner ça. »