S’il se trouve bien actuellement un dossier qui ne fait pas l’unanimité au sein du Parlement wallon, c’est bien celui du projet du plan d’investissements de la SNCB en Région wallonne.
Il se base sur l’étude Tritel qui recensait 35 dossiers importants pour l’avenir du rail wallon.
Le Ministre de la Mobilité, Philippe Henry, a fait face à des parlementaires wallons démontés lors du débat sur le sujet en séance plénière de ce mercredi.
Que ce soit dans le clan des partis de la majorité wallonne (PS, cdH et Ecolo), ou dans celui de l’opposition MR, l’étude Tritel est loin de faire l’unanimité. Les parlementaires wallons sont unanimes sur ce point, l’étude doit revoir sa copie.
Exemples d’options retenues dans le plan: désoeuvrement de petites lignes rurales, axe Bruxelles-Namur-Luxembourg développé plus tard,…
Tous souhaitent un changement d’attitude du Ministre.
C’est surtout le manque flagrant de priorités dans les mesures proposées par l’étude qui fait bondir les parlementaires, convaincus du manque de sérieux de l’étude, assimilée par le PS à un catalogue de mesures, sans aucune priorité.
Willy Borsus, en tant que Chef de Groupe MR, insiste: « Nous devons établir des priorités, mais aussi nous doter de véritables experts ferroviaires pour argumenter nos choix. Que sommes-nous prêts à mettre sur la table pour obtenir des certitudes? Faut-il ouvrir la voie à des cofinancements ou à des préfinancements des investissements avec nos deniers? »
De plus, les parlementaires demandent à rencontrer la direction de la SNCB dans une commission au Parlement wallon de manière à critiquer son plan ouvertement et sans ambages.