« J’accuse le Gouvernement wallon de nous cacher la vérité en refusant de transmettre une pièce essentielle du processus de mise en place de la taxe kilométrique. J’accuse le Gouvernement wallon de déni de démocratie et d’opacité. J’accuse le Gouvernement de faire preuve d’un amateurisme effrayant dans la conduite de ce dossier » : Jean-Luc Crucke réagit au nouvel incident qui vient d’émailler ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire taxe kilométrique ». Ce matin, en effet, un organe de presse révélait que la facturation de la taxe kilométrique était suspendue en raison de nombreux problèmes rencontrés depuis le 1er avril dernier, jour de son instauration.
Retour en arrière : fin mars 2016, Viapass a réceptionné officiellement le système Satellic –la société qui installe et gère tout le système – et a confirmé de la sorte le lancement au 1er avril du prélèvement kilométrique. Plusieurs informations font état de réserves substantielles émises quant au fonctionnement du système. «Malheureusement, il faut constater que, malgré nos demandes, le procès-verbal de réception ne nous a pas été transmis. Les autorités concernées voudraient-elles dissimuler le fait qu’elles ont autorisés le lancement d’un système qui souffrait encore de graves dysfonctionnements ? », interroge le député MR au Parlement wallon.
Avec Pierre-Yves Jeholet, chef de groupe, Jean-Luc Crucke n’a cessé de dénoncer l’amateurisme dont a fait preuve le Gouvernement wallon. « Nous exigeons des explications et nous nous posons clairement la question de savoir si le Gouvernement wallon couvre Viapass et son président », concluent les deux députés MR.